JULIA - BRULURE 2ème DEGRE - NICE (06000)
- Le 2015-06-15
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Brûlée au second degré profond sur le pied droit le 18 mai 2015 par une eau bouillante associé à des huiles essentielles…
En arrivant à l’hôpital, on m’annonce que je suis brûlée au second degré profond avec une surface atteinte d’environ 3% (cf : photos). Estimation de la guérison par le docteur « impossible » selon lui, car cela dépend de la cicatrisation de la peau et etc… Il fini par m’annoncer un mois pour voir un peu plus…
J’entends parler par ma mère des « coupeurs de feu ». Je ne connaissais pas cette profession. Elle me demande donc de me renseigner. _Je ne suis pas immédiatement convaincue mais me dis « Après tout je n’ai rien à perdre »_
Je me munis donc de mon ordi et tombe par hasard sur le site de « M. Marc Lillo ». Je me hâte de l’appeler et lui laisse un message.
Il me rappelle la journée même, me demande de lui envoyer les circonstances de l’accident avec une photo et me donne un rendez-vous téléphonique le soir, une fois que je serai au calme chez moi.
L’heure « H » arrive, je tombe sur un homme charmant qui me met immédiatement à l’aise, après quelques mots échangés pour mieux nous connaître, il me demande de me recueillir afin qu’il puisse me « couper le feu » avec des prières.
Bien entendu, à ce moment là de ma blessure, la douleur est excessivement intense et surtout « ma plaie est très vilaine ».
Dès le premier appel, une sensation d’apaisement immédiate, les douleurs toujours présentes mais je ressens des picotements (« ça travaille… »).
Dès le lendemain, soit le 2ème jour de ma brulure, je retourne à l’hôpital pour mon changement de pansement quotidien qui durera jusque ?... selon le docteur de l’avant veille…
Les infirmières étaient au courant de ma venue et s’attendaient donc à recevoir « une belle grande brûlure » de 3% du pied. Surprise en ouvrant mon pansement, et en voyant ma plaie qui avait -bel et bien travaillée la veille- puisqu’elle recommençait à se teinter.
Loin d’être jolie !!! Elle reprenait des couleurs signe d’amélioration…
J’ai donc parlé du coupeur de feu à cette dernière intriguée qui me dit aussi être convaincue par cette pratique.
Le soir même je renvoie une photo (du jour) de ma plaie à mon guérisseur afin qu’il voit l’évolution et qu’il puisse me soulager de cette douleur. Idem que la veille, sensation d’apaisement immédiat et picotement cicatrisation.
Cinq jours après le jour de la brûlure, « changement de pansement », et là, ma plaie était magnifique (je veux dire par rapport à ce qu’elle était quelques jours avant). Les infirmières (toutes au courant de ma connexion avec Marc Lillo) se retrouvent « hallucinées » par ma guérison qui à ce stade ressemble à une cicatrisation de 2 semaines avec « la crème anti-infectieuse Flamazine ».
Mon cas est réellement devenu un rendez-vous pour les jeunes infirmières qui se hâtaient de venir voir ma guérison aussi « rapide ».
Après une autre séance en contact direct avec « mon coupeur de feu » je retourne environ deux semaines après mon accident à l’hôpital.
L’équipe médicale m’autorisera alors à faire mes pansements moi même, le risque infectieux étant pratiquement nul
(Durée du traitement à ce stade : DEUX SEMAINES DE PANSEMENT QUOTIDIEN A L HOPITAL AVEC : Flamazine 1 semaine et Ialuset orange 1 semaine. Là je doit passer au Ialuset Vert à la maison).
Trois semaines après le 18 mai, jour de l’accident, de retour à l’hôpital pour un dernier check. Ma brûlure est presque cicatrisée, je dois arrêter les pansements et laisser « respirer ». Je dois bien entendu hydrater quotidiennement car la guérison n’est pas finie mais elle a été très rapide.
Je tiens à préciser que j’avais déjà été brûlée dans mon enfance au second degré sur mon bras gauche, je n’avais pas été voir de coupeur de feu, malgré ma brûlure moins intense que celle-ci, j’avais eu plus d’un mois de pansement. (Je ne raconte même pas les douleurs liées à ces soins quotidiens…).
A ce jour et de manière complètement neutre, je n’étais pas convaincu mais je peux vous assurer que ma guérison convaincrai même les plus récalcitrants.
La preuve les hôpitaux de Nice ne se servait pas encore de « ces médecins coupeur de feu » alors que certains à Lyon, Marseille, Paris le font...
Aujourd’hui (et d’une certaine manière grâce à mon accident) les infirmières proposeront les services de M. Marc Lillo pour les cas de brûlures.
Mon avis personnel sur cette expérience :
Je ne suis pas – bien entendu- contente de m’être brûlée, mais suis ravie d’avoir été placé sur la route de ce monsieur qui a pris de son temps pour me soigner.
Ma plaie après trois semaines est très belle, les médecins pensent que je ne garderai pas de cicatrice ce qui n’était pas le cas au début de l’aventure.
Donc je le recommande à tout le monde, je fais même de la prévention car je ne pourrai jamais assez le remercier…
Je travaille également dans les assurances et n’hésiterai pas à en parler à mes assurés si besoin est…
Merci Monsieur Marc Lillo pour le travail que vous avez fait, ma guérison est miraculeuse tant elle à même convaincue un service de l’hôpital.
Mais merci aussi pour votre écoute et votre gentillesse…